Saintélyon, une course mythique sans plaisir

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La Saintélyon fait vibrer le coeur de nombreux coureurs chaque année. Malgré le froid et la nuit, ils n’ont qu’une seule obsession, rallier la ligne d’arrivée après plus de 70 km d’un effort intense. Pour notre rédactrice d’un jour, le mythe n’a pas suffi à la motiver, le plaisir n’y était pas, elle nous explique pourquoi.

Je suis une traileuse de 35 ans avec une prédilection pour les ultra-trails. Chaque course à laquelle je participe est choisie en fonction du lieu où elle se déroule (la montagne m’attire particulièrement), le nombre de participants maximum  (inférieur à 500) et une distance supérieure au marathon.

Mon objectif majeur est le plaisir. De beaux paysages y contribuent. J’ai toujours, malgré les difficultés techniques du terrain, le mauvais temps et parfois la douleur, terminé les courses auxquelles j’ai participé.

Bien sûr, Il m’est parfois arrivé de faire abstraction des critères cités plus haut et de choisir des courses attirant les foules. La Saintexpress en 2013 (2 500), le LUT en 2014 (- 1000). Malgré un peu d’appréhension, j’ai vibré sur chacun de ces événements.

Cette année, la Saintelyon m’attirait particulièrement, je sais que j’ai les capacités pour la finir, ayant déjà franchi plusieurs fois le cap des 80 km. Seul le nombre d’inscrits me pose problème : 8000 personnes… Aïe !

Je me lance quand même, on verra bien. Je reçois la confirmation et constate qu’un départ par vagues est prévu. Ça me paraît être une bonne initiative et en même temps ça me fait réaliser qu’un départ par vagues c’est ce que vivent les marathoniens à Paris par exemple.

8000 coureurs c’est quand même beaucoup

Le jour J, je prends le départ avec la dernière vague à 00 h 15. Je ne suis pas une élite et ne cherche jamais à faire un temps, ce n’est pas à la saintelyon que ça va commencer.

Il se passe alors sur cette course quelque chose que je n’ai jamais expérimenté sauf peut être lors de certains entraînements : l’absence totale de plaisir alors que je suis en train de faire l’effort que j’aime le plus, courir ! Je n’y attache pas trop d’importance sur les 17 premiers kilomètres, c’est la mise en jambes.

Je suis tout d’abord étonnée de constater qu’une centaine de personnes marchent à partir du 10ème km, Je les dépasse sans trop de difficulté car le chemin le permet. Le premier ravitaillement est difficilement accessible vu le nombre de participants. On n’avait pas prévu de s’y arrêter avec mon binôme, ça tombe bien, on fera une pause au prochain.

On continue notre longue remontée, on double, beaucoup. Il est évident que c’est meilleur pour le moral que d’être doublée. Je reste malgré tout effarée, ça me fait l’effet d’une autoroute en plein mois d’août.

Outre les difficultés du terrain qui font partie du jeu, nous bataillons pour dépasser les personnes qui courent mais aussi celles qui marchent en restant au milieu des chemins étroits et glissants par grappes de 3 ou plus. On prévient : « attention à gauche », mais beaucoup s’agacent. Je rencontre rarement ce genre de réactions sur les ultras en montagne.

La boue, les descentes dans la caillasse, le mix des 2 engendre de grands coups de freins. Je ne suis pas habituée à ça non plus. Alors, on double, on prévient mais nos dépassements ne se font pas toujours sans risque même si nous restons vigilants. Au bout de 30 km, je sens l’ennui s’installer. Quel monde, je me sens désemparée. La forme est bonne pourtant.

Le ravito de Sainte Catherine confirme ce sentiment, la bataille est rude même sur les ravitos. Il y a la queue pour tout. Je cherche un coin pour voir ce que je peux attraper de salé à me mettre sous la dent. Il n’est même pas possible d’avoir un visuel de ce qui se trouve sur les tables. Je finis par chopper un bout de fromage et me dit que l’eau dans mon Camelbak tiendra bien jusqu’au prochain point d’eau à Chaussan/Saint Genou.

On repart, ça piétine. La foule ne s’étire pas, elle reste compacte malgré notre avancée et les kilomètres qui défilent. J’ai l’impression que les personnes qui m’entourent ne sont pas des « habituées » des côtes et terrains de ce genre. Ce qui n’est pas un handicap car ce sont des personnes qui vont certainement terminer cette épreuve alors que de mon côté l’envie de me sortir de cette situation qui me pèse devient vitale.

Nous arrivons au point d’eau à Chaussan/Saint Genou, les mêmes scènes se répètent, je ne me sens pas à ma place. Nous sommes face à de la consommation de masse de running. J’interroge mon binôme qui a participé à la Saintélyon il y a plus de 10 ans. Il me confirme que cela n’a plus rien à voir, ils étaient moins de 3000 au départ du solo. C’est pourtant moi qui ai insisté pour qu’il m’accompagne. Il m’avait pourtant prévenu : la Saintelyon aujourd’hui c’est de la folie, on va étouffer. Force est de constater qu’il avait raison.

On poursuit. ..je continue à subir cette aventure qui pour la majorité des coureurs est sûrement la Course. Je préviens mon binôme que je quitterai l’expérience au prochain ravito. Il me comprend. on se retrouvera à la Halle. (il franchira la ligne après 10h20 de course).

J’apprécie tout particulièrement le lever du soleil qui révèle la brume et le givre sur les branches des arbres juste avant Soucieu.

Arrivée à Soucieu-en-jarrest, je me dirige vers les abandons pour remettre l’étiquette de mon sac. Je souris, ça y est c’est fini. Je me sens plus légère. J’ai toujours cru qu’une blessure, une douleur insoutenable ou qu’un trail au delà de mes capacités me ferait abandonner une course. Et bien, non : là, c’est la surfréquentation.

J’avais une sacrée forme mais je me suis fait chier pendant 7h 44. Tellement de monde, une horreur. Difficile de courir à son rythme et de doubler. J’en ai eu marre. Quand je pense que les organisateurs se félicitent d’avoir battu le record de participation, ça me laisse songeuse. La Saintélyon serait-elle victime de son succès ?

Contente quand même car je me sens bien. Malgré mon ego qui me soufflait de continuer je suis fière d’avoir su dire stop.

C’est malgré tout une belle leçon de vie et une expérience qui apprend à mieux se connaître. A moi, à l’avenir, de participer à des formats de course qui me conviennent et de continuer à faire du Off avec mon chéri et les amis.

Aline

Article posté le 6 décembre 2016 à 10 h 50 min.

 

48 commentaires

  1. Si vous aimez les courses à moins de 500 coureurs, on se demande bien ce que vous venez foutre sur la STL.
    Invitée, peut-être ? Si c’est le cas, ceux qui vous ont invité apprécieront cet article tout en nuances…

  2. Bonjour, je comprend tout à fait ce genre de réaction, j’étais cycliste et je detestais les cyclosportives comme l’étape du tour ou c’est plus une balade, qu’une épreuve chronométré, pour cette année et comme c’est ma première saison en cap et trail j’ai pu participer à cette course sur le format Saintexpress solo et en partant dans le premier « sas » soit environ dans les 1000 premiers j’ai trouvé plutot fluide et pas étouffant, et après 15km on était plus en petit groupe que en masse ! donc pour moi la SainteLyon avec 8000 partant c’est pas trop pour moi aussi sauf d’être dans le premiers sas, sinon Saintexpress aussi dans les premiers.

    • Merci pour ton avis et ton retour d’expérience.
      En effet, c’est la morale de l’histoire. Se placer plus en amont (ou éviter ce format de course à l’avenir). C’est une leçon ; tant qu’on n’a pas essayé, il est difficile d’avoir un avis tranché. D’autant qu’on évolue avec les années 😉

  3. Il ne faut pas se chercher des excuses c’est d’un ridicule. Aucune fierté à avoir bien au contraire. Aucun mental pour abandonner comme ça. Merci quand même de m’avoir fait rire.

    • Hétuin Grégoire

      Alors ça c’est d’un ridicule.
      Je borne énormément chaque année, j’aime grimper pourtant la seule cyclo où j’ai arrêté c’était l’étape où on est entourés de centaines de gens en permanence qui ne savent pas descendre, qui zigzagent en montée etc.
      Moi la distance et le profil de la course SaintéLyon me tente mais j’avoue avoir peur de la foule et du nombre de gens pas préparés qui te ralentissent et qui t’obligent à pateauger.
      Et si en plus sur 80 bornes tu n’arrives pas à te ravitailler…

      Moi perso je comprends tout à fait l’abandon et surtout je ne comprends pas les orgas qui laissent ce genre de phénomène de foules étant anti sport au possible

  4. Bonjour,
    Je partage totalement votre avis! Mais je n’ai pas eu votre courage, je me suis arrêté à St Catherine !

  5. J’ai terminé cette course l’an dernier, c’était un rêve de gosse.. je l’avais vu à la télé et cette myriade de lucioles m’avait séduite. Je n’ai su que des années plus tard que c’était une course. Mais qu’elle déception cette surfréquentation! Comme toi j’aime les petites courses… là çà bouscule, çà consomme, c’est impoli, irrespectueux… j’ai fini pour aller au bout de mon rêve en regardant le ciel, en me disant profites, respire oublie les coureurs qui bousculent… mais je n’y retournerais pas!

  6. Quand je m’engage sur une course que je ne connais ou pas, je vais sur YouTube, je vais sur le site, et je regarde tous ce qui peut se dire …..

    J’ai ressenti ce que je viens de lire l’an passé sur ma première STL après deux Saint Express, j’ai ressenti cela après avoir accompli L’occ épreuve utmb à Chamonix et quand on vient de ce format sur la STL, ben ça fait tous drôle car sur la course d’une nuit en hiver il n’y avait pas d’ambiance …..mais c’est vrai que les conditions extérieurs negayaient personnes ( attentat )

    Bref cette année j’ai changé du 22km pour le 44km et ainsi me retrouver sur la 72km que je ne devais pas faire parce que l’an passé Je n’avais pas aimé.
    Et pourtant je pars avec les élites et je vais super bien jusqu’au 35km puis une douleur au pied m’empêche de courir, a aucun moment je pense au mot plaisir mais détermination

    Certes je ne peux pas m’éclater dans les descentes et encore moins la boue que j’affectionne sans compter que je suis dans les 500 ème au premier ravitos et que je vais finir je ne sais combien mais peu importe pdt toute la course j’ai quasi marché par pour le plaisir parce que je n’avais pas le choix mais parce que javais une douleur et surtout parce que j’ai un ptit garcon qui l’après midi même me regardait en héros et si moi son père j’abandonne au moindre pépins physique qu’elle leçon je lui donne à mon fils alors que la vie ne lui fera aucun cadeau alors je vais vous poser une question
    Quelle leçon vous avez donnée à vos enfants en abandonnant parce que yas trop de monde parce que ci parce que ça bref

    J’habite sur Chaponost donc je connais bien cette course et ses chemins et la STL n’est pas un trail ou un ultra-trail c’est un cross longue distance qui est victime de son lobbies.

    Nombres de personnes inscrites qui la font pour dire un jour j’ai fait cette course mythique et qui n’ont pas le niveau et ces même personnes jamais je ne les retrouverai au mont blanc ou aux templiers

    Là où je suis d’accord l’abandon n’est pas un échec au contraire c’est pour une belle leçon d’humilité

    • Merci pour ton retour d’expérience très intéressant. Il y a en effet, le facteur entourage qui nous suit et nous encourage et qui permet de puiser dans nos ressources. On apprend à nos enfants ce qu’est le succès et l’échec. La course à pieds est une belle école de la vie. Bonne continuation pour la suite 🙂

  7. Vous êtiez prévenue et vous auriez pu penser que 8000 c’était trop. J’ai moi même décidé de ne plus faire cette course à cause de ça. Mais je respecte, contrairement aux commentaires de ce post, votre décision et ceux qui prennent plaisir malgré tout et merci pour ce témoignage. Les organisateurs devraient être vigilants à ne pas aller vers une course qui va vers la quantité au détriment de la qualité. J’ai bien l’impression que le pas est franchi depuis quelques années…

    • Merci pour ton avis et ton retour d’expérience.
      C’est une leçon ; tant qu’on n’a pas essayé, il est difficile pour ma part en tout cas d’avoir un avis tranché. D’autant qu’on évolue avec les années 😉

  8. Quelle idée de partir dans la dernière vague??? Article totalement en décalage. Heureusement que dans ces courses des non habitués partent à la fin….

  9. Mais c est pas possible, c est quoi ces donneurs de leçons ici !
    Quel iintérêt de finir lorsque l on ne prend aucun plaisir, elle n a rien à prouver !

    • Merci Nicolas. Il est rafraichissant de lire des commentaires de personnes bienveillantes. Bonne continuation 🙂

      • J’ajouterai d’ailleurs une chose quitte à m’attirer les foudres des biens pensants. Je ME suis prouvée beaucoup de choses jusqu’à ce jour et suis en capacité de déceler les batailles pour lesquelles cela vaut le coup que j’y mette de l’énergie et celles pour lesquelles cela n’est pas utile. La STL n’est pas mon Graal, j’ai d’autres courses qui me font rêver et pour lesquelles je m’entraine. Elle faisait partie de mon plan d’entrainement.

  10.  » J’avais la super forme, mais je me suis fais chier pendant 7h44… »
    7h44 à Soucieu, ça fait du 11h bien tassé à la Halle… Dommage de vous priver d’un tel temps canon.

    • je me suis fait la même réflexion : je pensais qu’elle l’aurait terminé avec un chrono de dingue… moi-même arrivée à 7h55 à Soucieu, j’ai finis en 11h….!

  11. Je ne comprends pas bien pourquoi vous avez pris le départ de cette course si vous aimez les courses intimistes. Il ne faut pas se plaindre de la surfréquentation de la SaintéLyon, ou en tous cas ne pas s’en étonner !

  12. Même expérience en 2012, course survendue par ses fans, pas adaptée au nombre de coureurs et coureurs au niveau de la course, ravitos ridicules et logistique d’arrivée déplorable (sacs débarqués sur un parking sous la pluie, vestiaires ridicules).

  13. C'est bien d'être bien

    J’ai pris le départ dans la même vague et je n’ai pas du tout ressenti cette oppression. Pas trop de galères sur le parcours et pas spécialement d’attente aux ravitos. Peut être suis je parti sur un rythme plus cool ce qui ne m’empêchait pas de doubler pas mal de monde.
    As tu rattrapé des coureurs des vagues précédentes ? Peut être un départ plus tôt aurait évité ce problème.
    C’est sûr qu’avec autant de participants si on veut être tranquille il vaut mieux partir dans les premiers. Après j’ai envie de dire on y va en connaissance de cause.
    Moi ce qui m’a le plus dérangé c’est que les gens sont des porcs ! Le nombre d’emballages de gels, barres et autres au sol est impressionnant, j’en ai même vu juste devant des poubelles. Je ne parle même pas de l’état du sol des vestiaires…

  14. Pour avoir fait la SaintéLyon, c’est souvent ce qui revient, la surfréquentation. Je pense que cette course ne fidélise pas vraiment, elle fait chaque année des déçus.

    Moi et mes amis avons préféré nous dirigé vers la Roanne-Thiers cette année : pas très loin et beaucoup plus convivial à la clé 57km tout aussi rude.
    Un départ le même jour à la même heure que la Saintélyon. C’est un peu la contre-soirée Saintélyon et j’en ressort bien plus heureux que lors de la saintélyon, malgré une blessure qui m’a fait souffrir sur les 7 derniers kilomètres.

    • Merci pour l’info Benjamin 🙂 je prends note de ce trail pour un prochain déplacement dans la région, bonne continuation et je te souhaite du plaisir sur tes futures courses 🙂

  15. je trouve cet article déplorable. je passe sur le style, chacun le sien, mais le seule mot qui me vient à l’esprit c’est… pimbèche (dico : Femme impertinente qui se donne des airs de hauteur).

    Si vous n’etes pas fan de cette course et ne la faite pas, pourquoi avoir pris un dossard (ou pas, auquel cas c’est encore pire).

    J’ai aussi abandonné à Soucieux, mais loin des capacités de quasi pro de l’auteur, je l’ai fait par « limite » atteinte. je m’éclate en trail et quand bien meme je dois doubler des gens ou pas je ne m’en plains pas. on a l’impression à la lecture de ce post que Madame s’offusque de la presence de personne qui ont eu l’outrecuidance de se trouver devant elle.

    j’ai envie de dire, va courir toute seule dans tes montagnes où qu’elles soient, memes si ce sont les miennes aussi. et au lieu de faire la saintelyon si tu veux ne pas etre dérangé, soit vraiment bonne au point de te retrouver à partir en élite ou sinon va te frotter à de vrais défis, ) la hauteur de ta prétention nauséeuse.

  16. Je suis de ceux qui marchent dans les montées, même les petits faux plats et pourtant entrainée en trail régulièrement mais je m’économise sur longue distance et de toute façon je n’ai jamais réussi à courir dans les montées. Malgré tout, je suis arrivée 20 mn après vous à Chaponost alors je ne dois pas être si mauvaise…..J’aimerais rectifier le nombre de coureurs sur la course : nous étions exactement 5940 coureurs sur la ligne de départ et non 8000 comme annoncé dans cet article.

  17. Voici donc la grande « famille » du running réunie. N’est-ce pas en France, il y a peu, que vous scandiez le droit à la libre expression ? Mon dieu ma chère Aline, qu’avez-vous osé faire ? Critiquer un évènement d’une telle importance. Si cet article a été publié c’est qu’il y avait des raisons et certainement de bonnes. Aux organisateurs maintenant d’en tirer des conclusions. Regardez l’UTMB, si le seul but était d’en faire une machine à fric, ils seraient 10 000 au départ. A bon entendeur…

    • Entièrement d’accord avec vous! Je conseille à tous de regarder le film « free to run « . On est désormais bien loin de l’esprit spiridon!

      • Merci Olivier et Jerome, j’ai tendu le bâton pour me faire battre complétement lucide sur ce que je risquais de provoquer comme commentaires..Il faut avoir le courage de dire les choses. Cela reste bien personnel mais il me semblait important de statuer un fait.
        J’ai beaucoup apprécié le film Free to run 🙂

  18. Vous êtes sévères dans le sens où l’auteur spécifie bien clairement en fin d’article que la conclusion n’est pas sur la qualité de la course, mais la confirmation que ce type de course n’est pas fait pour elle. Elle a le droit de ne pas aimer un format.
    A l’auteur, j’ai juste envie de proposer de retenter, mais en partant du bon sas. Que vous ne cherchiez pas à faire un temps comme vous le dites ne change rien à votre niveau, que vous devez connaître vu votre expérience, et partir sur un sas loin en dessous dudit niveau, c’est se créer et s’accentuer des problèmes qui auraient pu être facilement évités en partant plus avant, dans le bon sas.

    • Merci pour tes conseils qui sont très pertinents ; j’ai commis une erreur stratégique. C’est une leçon qui m’a permis de mieux me connaître. Bonne continuation 🙂

  19. Sympa l’esprit Trail, ici ! Hop,un avis négatif sur une course sacralisée et voilà tout une pluie de messages agressifs… J’aime aussi les courses plus intimes et je comprends très bien ce qu’elle a pu ressentir. On a beau s’y attendre, c’est en se jetant dans la gueule du loup qu’on réalise pleinement ce qui peut déranger dans les courses de masse, ou pas…

  20. Dès le départ, il y a une erreur : on ne part pas derrière si on veut courir! STL est et reste une course. j’en ai 12 au compteur, toutes terminées. Cette année seule une vilaine entorse sur un petit trail avec 100 coureurs m’en a privé. Je ne suis pas un pro, mais je suis toujours passé avant la cohue que certains décrivent : ravitos cool, bénévoles sympas. pas de bouchons sur les chemins … mais tellement unique de se retourner pour voir cette guirlande. en 12 ans : la vraie grosse boue, le verglas, la neige, le gel… pas UNE STL identique, à chaque fois on se dit que ce sera la dernière, qu’on ira voir ailleur, et puis on prend plaisir sur une nouvelle monotrace, …
    Cette course est juste différente.
    A l’année prochaine!

  21. Encore un donneur de leçon qui parle de hauteur alors que lui a la bassesse d’insulter quelqu’un qui n’exprimait simplement que son ressenti, partagé par pas mal de monde vu certains autres commentaires identiques. Pitoyable…

  22. Je n’aime pas l’ananas. Et bien quand je vais au restaurant, si le serveur me dit que leur dessert à l’ananas est un incontournable, je ne le prend pas.
    Je ne m’amuse pas à le prendre et ensuite critiquer parce que le dessert ne m’a pas plu puisque je n’aime pas l’ananas. Je sais donc par avance que le dessert ne m’ira pas.

    Et ce, même si je suis invité.

  23. Tes conseils sont très pertinents, j’ai commis une erreur stratégique. C’est une leçon et une situation qui m’a permis de mieux me connaître aussi. Bonne continuation 🙂

  24. Bébert

    Après une expérience de plus de 22 « SaintéLyon » en solo, depuis 1987, avec mes potes, j’ai trouvé sur ce parcours des moments absolu. Surtout en 1990 une spéciale neige qui reste pour moi magique à l’arrivée de St. Etienne et qui me laisse d’énormes très bons souvenirs. Mes temps vont de 6 h 25 à 11 h 54, mais le sérieux n’y était jamais la convivialité oui ( le plus important ). J’ai raccrochée cette course car à 67 ans je me ménage plutôt sur des marathons et autres.

  25. Nous avons à peu près les mêmes goûts. Je te conseil alors la course Le Puy – Firminy, 15j avant la STL, 67km, départ 0h00 le dimanche, env 1700D+, env 500 participants (coureurs+marcheurs) tps limite : 15h. + bitume que la STL, crêpe au dernier ravito + plat saucisse/lentilles à l’arrivée :), on court souvent seul.

  26. Bonjour à toutes et tous, le binôme c’est moi. Quand Aline m’a demandé de l’accompagner sur la Saintélyon, tout de suite j’ai pensé: » Houla, il va y avoir du monde » J’y avais déjà participé en 2007 et déjà à cette époque (celle des dinosaures 🙂 ), nous zappions le premier ravito. Bref, on ne refuse pas d’accompagner Aline sur une course, surtout que nous avons a peu près le même niveau.
    Je suis plutôt du mode diesel (pas celui qui fume, celui qui met du temps à se mettre dans le rythme), c’est pourquoi, je propose à Aline de partir derrière ce que je fais à chaque course pour éviter d’emmerder ceux qui partent plus vite que moi. Et il est vrai qu’il y avait beaucoup de coureurs et je pense trop de coureurs par rapport à la physionomie du parcours.
    Je n’ai pas abandonné pour finir en 10H22, l’habitude des circadiens à faire abstraction de l’environnement et à toujours avancer, je ne sais pas, mais je comprends qu’Aline est été déçue. Et à la différence de certaines et certains, je ne la juge pas, par contre j’ai hâte de recourir avec elle sur une course qui lui convient mieux (j’en ai quelques unes à lui proposer).

    Juste un coup de gueule, pour ceux qui se traînent (et ce n’est pas un défaut) partez dans la dernière vague et serrer à droite s’il vous plait. Et je vous respecterai d’autant plus.

    Et avant de m’en prendre plein la gueule par ce que c’est le propre des réseaux « dit » sociaux, j’ai une marque à plus de 200 bornes sur 24H, 2H40 sur marathon, un paquet d’ultras à mon actif, et qu’en j’entends que ça klaxone dernière même sur un single en montagne je m’efface, laisse passer et encourage.

    Faites vous plaisir, allez courir…

  27. Magnifique course ! Première pour moi cette année. Quand on échoue, on aime pas, quelle tristesse !

  28. Bonjour
    Je suis inscrit à la saintelyon cette année, et je me suis renseigner sur cette course : beaucoup de monde, très difficile de ravitailler, etc… Votre réflexion correspond bien à la description correspond bien, mais je suis heureux d’y participer même avec tous ces défauts, (je vais juste prendre mes précautions :départ dans les premières vagues et en autonomie complète) j’espère la finir, mais il y a truc qui me tracasse, vous faite comment pour réduire le nombre de participants ? :tirage au sort, nombre de point comme l’Utmb, à la tête du client, ou que les élites, je suis un coureur moyen et je voudrai pouvoir participer au épreuve que je peux réussir (en tenant compte des barrières horaires)
    Je pense que vous avez fait un mauvais choix de course
    je peut vous proposer la Trans-Aubrac, ce serai un bon choix ou de courir en off sans être gêner par des coureurs moyens comme moi
    Cordialement

  29. Il n’y à pas de solution pour courir sur la saIntelyon sinon faire moins de 6 heures et partir avec les élites.
    Si vous partez dans le 1er sas et que vous faites 11 heures vous avez plus de 3000 coureurs qui vous doubles.
    Bonnes courses pour la suite Aline on est en démocratie et chacun a le droit de penser ce qu’il veut.

  30. Mêmes sensations. Rêve devenu cauchemar. J’ai hésité quelques minutes à Soucieu, mais je suis reparti et j’ai fini en 9h56. Il faut la faire une fois, cette course, mais qu’une fois seulement, à moins qu’ils organisent les sas en fonction des points ITRA, par exemple…
    Bonne continuation, camarade.

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