La saison des marathons est lancée, la préparation bat son plein et certains trépignent déjà d’impatience à l’idée d’en découdre. D’autres, plus fébriles commencent seulement à réaliser ce qui les attend vraiment.
Le marathon, c’est 42.195 km de plaisir, de souffrance, de joie et de larmes. Même si chaque année le nombre d’inscrits ne cesse d’augmenter, la distance reste mythique et ne doit pas être prise à la légère.
Le premier marathon vous laissera un souvenir inoubliable, être marathonien, ce n’est pas rien, soyez-en sûrs !
N’écoutez pas ceux qui vous diront que 42 bornes finalement ce n’est pas grand chose. Aujourd’hui, la surenchère des distances ferait presque passer le marathon pour une promenade de santé, reléguant le marathonien au rang de simple joggeur du dimanche.
Augmenter la distance, courir plus vite, plus longtemps, plus loin, mais dans quel but ? Le marathon est en train de devenir la norme du coureur lambda, un phénomène de mode qui n’est pas sans danger.
Ici on ne parle pas de notion de performance, que l’on couvre la distance en 2h15 ou en 4h30, cela reste un moment rare que l’on devrait savourer à sa juste valeur.
Il y a tout un cérémonial autour du marathon, il ne s’agit pas de se pointer les mains dans les poches sur la ligne de départ le jour de la course. Cela représente des semaines d’entrainement, des centaines de kilomètres parcourus et une certaine hygiène de vie.
La préparation d’un premier marathon est une parenthèse enchantée dans la vie d’un coureur, faite de doutes, d’envie et de détermination. Se fixer un objectif et se donner les moyens de l’atteindre, travailler dur pour enfin le jour j donner le meilleur de soi et ne rien regretter.
Quoi qu’on en dise, le marathon reste LA distance mythique pour un coureur à pied, 42.195 km qui doivent continuer de faire rêver encore longtemps.
Bonne fin de préparation à tous, profitez bien de ce moment exceptionnel et n’oubliez jamais que vous vous apprêtez à réaliser quelque chose de grand !
Article posté le 20 mars 2015 à 11 h 01 min.
Effectivement, le premier marathon reste un souvenir inégalable même pour un habitué des longues sorties montagnardes. Pour moi mon premier fut le Marathon de Paris, un moment inoubliable venant ponctuer une préparation d’ascète et de stakhanoviste. 42.195… C’est bien la combinaison mythique qui fait battre le pouls de beaucoup d’athlètes qui se préparent aujourd’hui. Bonne préparation à tous et prenez un maximum de plaisir, vous allez devenir un Marathonien 🙂
J’ai fait début mars mon premier marathon à Malte J’étais préparé pour un semi. J’ai eu des moments de doutes mais aussi de joie. Surtout à l’arrivée où j’ai réalisé que j’avais réussi grâce à ma volonté. Je ne l’ai pas fait en 2h30 ni en 4h30 mais en 4h44. Je l’ai terminé dans de bonnes conditions et c’est l’essentiel pour moi. Je suis satisfaite de mon parcours qui restera toujours gravé dans ma mémoire. Sportivement