Que de chemin parcouru grâce au running

Que de chemin parcouru grâce au running

Parfois il est nécessaire de se souvenir d’où l’on vient pour prendre conscience de ce qu’on accomplit au quotidien. Se remémorer les premières foulées chaotiques, ce jour où tout a commencé, car bien évidemment nous ne sommes pas tous nés coureurs !

En regardant de plus près les raisons qui poussent les français (mais pas seulement) à se mettre au running, on constate bien souvent que les motivations personnelles de chacun restent finalement identiques : bien-être, santé, perte de poids, …

Au commencement, il y a donc souvent une prise de conscience, conditionnée parfois par une prise de poids, l’envie de se reprendre en main tout en refusant de rester enfermé plus longtemps dans un corps loin de correspondre à l’image qu’on aimerait avoir de soi.

Au fil du temps l’impression désagréable d’être devenu la victime consentante de sa propre inactivité s’est insidieusement encrée dans le cerveau de tous ces runners qui s’ignorent encore.

Heureusement (ou pas), comme un déclic, la volonté de casser cette mécanique bien rodée prend finalement le pas sur l’attraction perpétuelle qui tend irrémédiablement à rapprocher les corps du canapé.

Les balbutiements sont difficiles, un nouveau départ dans la douleur qui nécessite une grande force morale. Il faut apprendre à respirer, à s’écouter, à respecter son corps et ses limites, se fixer des objectifs réalistes, et persévérer, ne jamais baisser les bras.

Si aujourd’hui courir 10 km avant le petit-déjeuner s’apparente à une véritable formalité, se souvenir d’un temps où le bout de la rue semblait inatteignable ne peut pas faire de mal, bien au contraire. La course à pied se définit avant tout comme l’école de l’humilité, du courage et de la patience.

D’ailleurs, la notion de performance, bien évidemment relative à chacun, ne devrait en aucun cas conditionner le sentiment d’appartenance à la communauté running. A force de banaliser la performance et les distances, on finirait parfois par oublier d’où l’on vient et qui l’on est, générant par là même un sentiment de frustration pour bon nombre de coureurs qui ne se sentiraient pas à la hauteur de la pression sociale omniprésente.

Ouverture d’esprit, curiosité, respect des autres, des valeurs universelles aussi véhiculées par la course à pied et qui doivent être défendues ardemment. Le running ne se résume pas simplement à mettre un pied devant l’autre pour avancer toujours plus vite.

Débuter la course à pied n’est pas un acte anodin. La volonté nécessaire pour se lancer cède très vite la place à de nouvelles habitudes qui peu à peu deviennent de véritables règles de vie. Courir devient alors une seconde nature, pour autant qu’on ait survécu aux premières séances qui laissent bien souvent un souvenir impérissable.

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