Nike Lunarglide 8 : le test

Peut-on être jolie, dynamique, rassurante et polyvalente à la fois ? La réponse avec ce test. Notez que nous parlons bien ici de chaussures de running avec la Nike Lunarglide 8.

Nike n’a plus vraiment à faire ses preuves tant ses modèles phare sont des best-sellers depuis plusieurs années. La Vomero, la Pegasus, ou encore la Lunarglide sont aujourd’hui connues et bien installées sur le marché.

C’est cette dernière que nous avons testé dans sa version huitième du nom. Et si la précédente vous a plu, vous ne serez pas dépaysé : Nike a encore une fois conservé la même recette en apportant quelques touches qui relèvent plus de l’esthétique. Voici les trois caractéristiques qui m’ont particulièrement interpellé durant ce test et résument plutôt bien ce modèle Nike Lunarglide 8 :

Le confort

C’est frappant dès le premier essayage de cette Lunarglide 8 : le chausson est extrêmement confortable. Je vais vous épargner les termes techniques utilisés par la marque qui risqueraient de vous laisser penser qu’on parle d’une fusée plutôt que d’une chaussure. (Technologie Flyknit, Mousse Lunarlon, flymesh, …)

En des termes très simples, notez le mesh très aéré sur le devant de la chaussure. Ayant réalisé une bonne partie de ce test sous des fortes chaleurs, mes pieds ont apprécié. J’ai même réalisé quelques séances sans chaussettes, et je n’ai jamais été gêné, la conception sans couture n’y est sans doute pas pour rien. La largeur de chausson est appréciable. Quant au laçage, il est plutôt efficace. En conclusion ? C’est un chausson pour courir vite.

Le ratio dynamisme/amorti

Il faut souvent faire un choix : une chaussure dynamique et réactive, ou bien un amorti très présent au risque de « s’enfoncer un peu » ? Dans le cas de la Lunarglide, le compromis est plutôt bien dosé. Cette semelle en mousse propose un amorti bien présent, plutôt confortable mais il permet tout de même de sentir le sol, ses aspérités… On ne s’enfonce pas, la chaussure garde un répondant intéressant qui la rend donc efficace tant pour une séance sur piste que pour un marathon. Et surtout, la semelle est extrêmement souple : on s’en rend vite compte en manipulant la chaussure, elle se plie dans tous les sens facilement. Impression confirmée à l’usage avec un déroulé du pied fluide et très agréable. Bref, c’est aussi affaire de gabarit, de pratique, de préférences, mais me concernant, le dosage est assez idéal.

Le style

Oui, c’est subjectif. Mais c’est un point qu’on ne peut pas enlever à Nike : ses chaussures de running sont aussi des objets de mode. Contrairement à la Lunarglide 7, cette dernière version se passe des dégradés flashy même si elle conserve la couleur criarde.

Vous connaissez tous (vous en faites peut-être partie d’ailleurs) quelqu’un qui adore porter ses runnning dans la vie de tous les jours, pour faire ses courses ou pour une balade dominicale. Eh bien n’ayez aucun doute : ce n’est pas une faute de goût avec cette chaussure -il existe d’autres coloris pour les allergiques au orange- alors que c’est un vaste débat pour beaucoup d’autres marques …

Durant le test, voici donc les trois critères qui m’ont fait apprécier cette Lunarglide 8 qui reste toutefois perfectible.

Les points négatifs

-La stabilité tout d’abord. Le maintien de la voute plantaire est un bon point, la légère correction de la pronation aussi, mais cette chaussure est tellement souple qu’au final je ne la trouve pas tout à fait rassurante sur les terrains de jeu accidentés.

-Les câbles sur le pied qui servent à ajuster le laçage. S’ils sont bien utilisés, c’est efficace. En revanche, si le serrage n’est pas homogène, vous êtes bon pour vous arrêter au bout de quelques minutes car la sensation de saucissonnage peut être gênante.

-Une semelle qui ne protège pas des cailloux et autres aspérités, notamment sur l’avant du pied. Ce qui en fait une chaussure selon moi plutôt réservée à la route.