Dopage : les exploits ne font plus rêver !

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La chasse aux records soulève quelques interrogations, la suspicion n’est jamais très loin, et ce n’est pas prêt de changer. Mais sur quels principes s’appuient donc les mauvaises langues pour qui l’exploit n’est plus permis ?

 

Le sport ne fait plus rêver, sur chaque exploit plane l’ombre du dopage. Il faut dire qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’un athlète soit rattrapé par les affaires, le plus souvent à l’insu de son plein gré évidemment.

 

Pour autant, doit-on jeter l’opprobre sur l’ensemble de la communauté sportive ?  La suspicion est bien souvent l’explication la plus simple et la plus rationnelle pour justifier un niveau de performance jamais atteint, triste constat !

 

Dernier exemple en date, Karl Egloff, peut-être n’en avez-vous jamais entendu parler d’ailleurs. Pourtant il vient de s’adjuger 2 records détenus jusqu’ici par Kilian Jornet. Le voilà donc l’homme le plus rapide du monde à gravir l’Aconcagua et le Kilimandjaro. Bien moins médiatisé que le coureur catalan, ses exploits sont quasiment passés inaperçus.

 

Un coureur inconnu (ou presque) qui s’offre le luxe de battre Kilian Jornet, il n’en fallait pas plus pour déclencher les foudres de certaines langues perfides. Il existe donc une norme au-delà de laquelle l’exploit devient douteux !

 

Ok, admettons, mais qui sont ces gens pour déterminer ce qui est acceptable ou non ? Sur quels arguments scientifiques appuient-ils leurs propos ? Sur du vent, des « on dit », mais « on » est un con comme on dit. Les sceptiques, les aigris, investissez donc votre énergie dans la lutte contre le dopage, cela aura l’avantage d’être constructif.

 

Le dopage est une triste réalité qui gangrène le sport et la course à pied n’est évidemment pas épargnée. Pour autant, la suspicion systématique est insupportable et s’apparente bien souvent à de la diffamation. Bien au chaud, assis dans mon canapé, je n’aurai jamais la prétention d’affirmer que tel ou tel athlète me semble suspect au regard de ses performances.

 

J’ai envie d’y croire encore, de vibrer, le sport est magique et procure des sensations uniques. Mais à quoi bon continuer si comme « on » le dit si bien : « ils sont tous pourris » ?

 

Ne gâchons pas nos rêves et faisons qu’ils puissent durer le plus longtemps possible.

 

Une réponse

  1. Avatar de Gilles Pelletier

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