Courir à Berlin, Paris et Londres

Courir à Londres

Mon truc à moi, c’est de courir dans les villes. Là où certaines personnes préfèrent s’aventurer dans la nature, dans le calme, loin de tout, moi j’aime courir au cœur des grandes villes et ce pour plusieurs raisons.

 

Tout d’abord, ce qui m’attire dans une grande ville, c’est que le footing ne se résume pas à une simple course, il s’agit pour moi, aussi d’un moyen d’explorer la ville et de la découvrir.

 

Où courir à Berlin

Courir à Berlin

Lorsque j’ai emménagé pour la première fois à Berlin, je ne connaissais pas la capitale allemande. Du fait de son étendue, il était assez difficile de la parcourir à pied. C’est ainsi que, bien avant de me procurer un vélo, j’ai décidé de chausser mes baskets, et d’explorer mon quartier de Neukölln au sud Est de Berlin.

 

Partant de la Weserstrasse, je suis tombée sur un canal dont le calme et le chemin en terre attirent un nombre important de joggeurs aux beaux jours.

 

Puis, je me suis aventurée dans Gorlitzer park, où de nombreux Berlinois, allongés sur les pelouses une bière à la main, m’encourageaient dans mon périple : « Kopf Hoch » (« Courage ! »).

 

Remontant la Kotbusser Damn, j’ai ensuite regagné le parc Hasenheide, puis Tempehlof, un ancien aéroport aujourd’hui reconverti en parc ouvert au public et où l’on peut profiter de 6 km de voie goudronnée pour courir librement.

 

Un des avantages de Berlin est le nombre important de parcs, tous aussi verdoyants qu’agréables pour y effectuer une séance. De retour à la maison, après un tour d’environ 1 heure,  j’avais ainsi pu appréhender et découvrir pour la première fois mon quartier tout en exerçant l’une de mes activités préférées, la course à pied.

 

Où courir à Paris

Courir à Paris

Lorsque je me suis installée à Paris, j’ai aussitôt demandé autour de moi: « Où peut-on courir à Paris ? Quel est le meilleur spot ? » J’ai eu de nombreuses réponses telles que « Le bois de Boulogne », « Pour une séance de cotes, les buttes Chaumont », « Viens courir avec nous à Vincennes » ou encore «  La Villette c’est le top » …

Cependant, résidant dans le 18ème, l’idée de prendre le métro pour aller courir au bois de Boulogne ou à Vincennes ne m’enchantait guère, tout comme l’idée de courir la nuit après le travail.

 

Le moment le plus propice pour moi était donc le midi. C’est ainsi que lorsque mes collègues de travail allaient prendre leur « pause-déj », je sautais dans mes running et partais pour une séance de course à pied en plein Paris. Située dans le 7ème,  j’effectuais une boucle qui débutait par quelques tours du Parc Monceau, où je côtoyais de nombreux joggeurs, puis je redescendais le long des Champs Elysées pour atteindre les quais de Seine et ce, jusqu’au parc des Tuileries.

 

De retour au bureau, je ressentais un sentiment de satisfaction, heureuse d’avoir profité pleinement de ma pause déjeuner, et d’avoir mis de côtés tous les problèmes du bureau.

 

Après une séance d’une heure, un sandwich et une douche bien mérités me permettaient de me remettre au travail. Pour moi, cette pause déjeuner un peu particulière certes, m’était devenue indispensable et me permettait d’être efficace le reste de la journée. Certains de mes collègues me prenaient pour une illuminée, tandis que d’autres semblaient « admiratifs ».

 

Où courir à Londres

Running Londres

A Londres, enfin, j’ai découvert une nouvelle façon d’appréhender la course à pied en ville. La capitale anglaise regorge, tout comme Berlin, de nombreuses étendues vertes favorables à la vie d’un coureur, cependant mes importants horaires de boulot ne me permettaient malheureusement pas de faire de sorties en journée.

 

C’est pourquoi, à Londres, j’assouvissais ma passion essentiellement la nuit et au petit matin. En effet, lorsque mes amis décidaient de rentrer en taxi, en métro ou encore en bus le soir tard après le travail, j’avais l’étrange idée d’avoir mes running dans mon sac et de rentrer à la maison en petit footing.

 

Aussi, il m’arrivait souvent de mettre mon réveil à 5h et de partir à l’assaut de la capitale au petit matin juste avant d’aller au travail.

 

Pour moi, courir la nuit ou très tôt était un moyen de m’extirper du brouhaha de la capitale londonienne qui sévit quotidiennement de 6h à 22h.

 

Imaginez le bonheur que cela procure de remonter les célèbres rues d’Oxford Street et de Regent Street sans devoir slalomer dans une véritable marée humaine ou encore d’effectuer une série d’étirements appuyée à la Marble Arch sans être bousculée par une armée de touristes en appareil photo.

 

Hyde Park est aussi un joli terrain de jeu à essayer pour les runners matinaux à la recherche de calme et  de sérénité.

 

A chacune de mes sorties, je ressentais un sentiment de liberté et de plénitude, comme si personne de pouvait m’arrêter.

 

Tandis que certaines personnes ont besoin de leur café pour attaquer au mieux leur journée de travail, moi il me fallait ma dose de kilomètres dans les rues désertes de Londres.

 

Qu’importe l’endroit, le principal c’est de s’épanouir dans sa pratique sportive. Et oui que voulez vous, mon truc à moi c’est courir dans les villes. Et vous quel est votre spot préféré ?

Mathilde 

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