,

Runners, connaissez-vous la bigorexie ?

Peu contraignant, le running est un sport populaire, accessible à tous à n’importe quel âge. En plus, il peut être pratiqué partout selon les préférences de chacun. La course à pied a de nombreux bienfaits sur la santé comme le renforcement physique et le bien-être psychologique. Pour autant, il est inutile de vous user les semelles et la santé pour en profiter au quotidien. Une pratique modérée du running est suffisante et prévient le risque de bigorexie.

Qu’est-ce que la bigorexie ?

Maladie désormais reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, la bigorexie est l’addiction au sport ou l’addiction à la pratique sportive. Concrètement, elle est définie comme étant une pratique nocive de l’activité physique qui est devenue un besoin compulsif de faire du sport au détriment des bienfaits de la discipline pratiquée. De ce fait, les dommages sur le corps, les relations familiales et le plan professionnel prennent le pas sur tout.

Comme il s’agit d’une pratique pathologique, il conduit à une véritable souffrance tant physique que psychologique. Le comportement se poursuit en dépit des nombreuses conséquences néfastes sur tous les aspects de la vie de la personne concernée (personnel, social et professionnel). Ce qui place la bigorexie dans la famille des addictions comportementales. Même si elle est une addiction sans substance, elle en est une comme la dépendance aux jeux vidéo.

D’où provient la bigorexie ?

En général, faire du sport a pour principal objectif l’amélioration de la qualité de vie et du bien-être mental. Pendant que vous courez, votre cerveau secrète des hormones variées comme la dopamine, la sérotonine, les endorphines, etc. Elles produisent un effet similaire à des substances stupéfiantes comme l’héroïne et la morphine. Plus vous vous entrainez, plus le moment de sécrétion est repoussé. À terme, cela risque de conduire à la bigorexie.

De plus, la pratique d’une activité sportive favorise l’estime de soi, ainsi que les capacités physiques et intellectuelles. Autrement dit, il améliore l’image corporelle que vous avez de votre personne. Par ailleurs, le sport est une activité socialement valorisée. Tous ces avantages peuvent vous amener à passer de la pratique simple du running à la pratique excessive pour finir à l’addiction. Vous entrez alors dans un culte de la performance.

Quels sont les symptômes de la bigorexie ?

La bigorexie touche principalement les sports de musculation et d’endurance. Ainsi, les pratiquants du running sont particulièrement exposés compte tenu de leur nombre élevé. Il convient de reconnaître les symptômes pour mieux prévenir le risque d’addiction. Parmi les plus fréquents figurent le besoin d’augmenter continuellement votre nombre d’heures d’entrainement, une sensation de manque si vous ne courez pas, une surcharge d’entrainement pour des objectifs irréalisables dans le temps, etc.

La bigorexie suite à une pratique excessive du running peut également se manifester par des pensées omniprésentes et une fixation sur la course à pied. Ce qui conduit à l’abandon une par une des autres activités que vous pratiquez comme les sorties en famille ou entre amis. Enfin, même si votre état de santé ne vous permet pas de courir, vous ne pouvez pas vous empêcher de vous entrainer.

Comment prévenir les risques de bigorexie ?

Pour éviter de tomber dans la bigorexie, une pratique modérée du running est toujours préconisée. Pour ce faire, il est primordial d’être à l’écoute de votre corps. Vous ne devez jamais courir si vous ressentez une quelconque douleur, ampoules et courbatures légères n’en font pas partie. De même, il est impératif de vous fixer des objectifs raisonnables. Vous devez demeurer réaliste et adapter vos séances d’entrainement à votre condition physique.

Comme le running est un sport collectif, le mieux est de pratiquer en groupe. Vous pouvez vous faire des amis parmi les autres coureurs et vous entrainer avec eux. Par ailleurs, il est déconseillé de vous couper de votre famille et de vos amis. L’éloignement engendre la détérioration de votre vie sociale et professionnelle. Enfin, pensez à diversifier vos activités. Un jour ou l’autre, vous serez contraint de courir moins.

Comment pratiquer correctement le running ?

Outre l’adaptation de votre entrainement à votre état de santé, il est indispensable de courir avec les équipements appropriés. Cela permet de pratiquer dans le confort et d’éviter les risques de blessure. En premier, il est essentiel de porter une tenue adaptée. Puis, vous devez choisir des chaussures pour le running. Il est recommandé de prendre en compte la fréquence de pratique, la foulée, le type de terrain et la distance.

En matière de chaussures pour la course à pied, les Nike Vaporfly sont actuellement une référence. Elles se démarquent des chaussures de running classiques par la conception de leurs semelles. Elles sont constituées de couche de mousse et de plaque de fibre de carbone fusionnées. Nike sort d’ailleurs sont tout nouveau modèle ultra polyvalent Nike Vaporfly 3.

Opter pour les bonnes chaussures de course revêt une importance stratégique. Elles protègent vos pieds des chocs au sol, emmagasinent de l’énergie et la restituent à chaque foulée, etc.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *