Globe Runners

Pollution de l’air et course à pied

ourse à pied et pollution

On a coutume de dire que courir est bon pour la santé. Cependant les pics de pollution de l’air qui défrayent régulierement la chronique ne font pas vraiment bon ménage avec une activité physique intense comme la course à pied. Alors que faire ? 

La plupart des grandes villes et jusqu’à certaines zones montagneuses, telle la vallée de l’Arve, sont concernées par ces épisodes. Les organismes ingèrent ainsi une quantité non négligeable de dioxyde d’azote et de monoxyde de carbone, mais surtout des particules produites par la combustion des moteurs diesel, qui comptent parmi elles les plus fines et les plus nocives. Leur caractéristique principale est d’agresser nos alvéoles pulmonaires, passant la seule barrière respiratoire pour pénétrer plus en avant dans l’organisme.

La quantité de ces polluants et plus particulièrement des particules ingérées dépend de l’intensité de votre course. La demande en oxygène, sa consommation par la cellule musculaire, croît avec l’effort et selon son intensité. Par exemple, d’une vingtaine de millilitres par minute au repos, elle peut passer à 40, voire 50mml dans le cadre d’un simple footing. La consommation d’oxygène augmente avec la vitesse. En clair, plus vous allez vite, plus les polluants auront des effets délétères sur votre santé.

Faudrait-il pour autant arrêter de courir pendant ces fameux pics de pollution ?

Difficile de s’y résoudre. Interrompre ses entraînements n’est pas une mesure satisfaisante. En effectuant des recherches en ligne sur le thème de la « course pédestre en milieu pollué ou lors d’un pic de pollution », voici ce que l’on peut retenir en dégageant une ligne consensuelle, faîte de bon sens.

Les spécialistes nourris d’études et de statistiques, mettent en avant que l’inactivité physique apparaît bien plus néfaste pour la santé que le maintien d’une dépense physique en milieu pollué. Une étude (Vieira et al. 2012) portant sur des souris exposées au même niveau de pollution  a mis en évidence une meilleure protection contre le stress oxydatif de la part d’un groupe de rongeurs en mouvement par rapport à un autre groupe sédentaire. Ceci tend à démontrer que le sport permet à l’organisme de mieux se protéger des radicaux libres, véritables menaces de nos cellules.

Cependant, prétendre que courir dans une atmosphère trop saturée en polluants telles que les particules fines serait sans risques sur la santé, ne serait pas crédible. Considérons qu’un organisme en bonne santé est en mesure de répondre en partie aux agressions extérieures telles qu’une pollution de l’air,  mais qu’en contrepartie, il est raisonnable de s’entourer d’un maximum de précautions pour l’y aider.

Running et pic de pollution, les précautions à respecter

Exit mobile version