UTMB 2016 : Caro, Ludo et les autres …

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L’odeur de camphre plane encore sur la vallée de Chamonix alors que s’achève tout juste la 14ème édition de l’UTMB. Nous avons assisté à une course d’anthologie qui au bout du suspens a vu s’imposer les français Ludovic Pommeret et Caroline Chaverot.

Humilité, persévérance, ténacité, volonté, ce Ludovic Pommeret est décidément un homme plein de ressources. En difficulté après quelques heures de course, pointé à la 50ème place, au bord de l’abandon, il résiste, espérant des heures meilleures. Bien lui en a pris puisqu’il s’offrira par la suite une remontée incroyable, qui le mènera jusqu’à la victoire finale. Une belle leçon qui démontre une nouvelle fois que rien n’est jamais perdu ni acquis !

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Zach Miller, grand animateur de la course en sait quelque chose. En tête durant un long moment, comptant même plus de 20 minutes d’avance sur ses poursuivants, il finit inéluctablement par céder du terrain, pour finalement échouer à la 6ème place.

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Mais quel panache, ce mec est tout bonnement génial. Pas de calcul, il a dynamité la course faisant au passage exploser bon nombre de prétendants à la victoire. Le lituanien Gediminas Grinius a quant à lui su attendre son tour. Auteur d’une course sage et régulière, il s’adjuge une magnifique deuxième place devant Tim Tollofson qui finit très fort.

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Chez les féminines on attendait Caroline Chaverot sur la plus haute marche et elle n’a pas déçu. Grande favorite de l’épreuve, celle qui enchaine les victoires comme des perles en 2016, affirme une nouvelle fois sa domination après une belle bagarre à distance avec Andrea Huser.

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170 kilomètres et 10 000 mètres de dénivelé positif, voilà ce que viennent d’accomplir les finishers de l’UTMB. Car au-delà des élites qui contribuent fortement à l’engouement autour de l’événement, il y a des gens comme vous et moi, qui viennent à Chamonix pour concrétiser un rêve, celui de faire le tour du Mont-Blanc en moins de 46 heures. Une performance qui ne peut laisser personne indifférent.

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L’UTMB est une grosse machine à l’organisation bien rodée, ce qui ne manque pas de susciter un certain agacement, parfois légitime, chez quelques puristes de la première heure. Mais la performance sportive elle est bien réelle, car une fois sur les sentiers, on ne triche plus. Loin des terrasses de Chamonix, dans la nuit, de l’autre côté du Mont-Blanc, on ne se pavane pas et les émotions sont bien réelles.

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L’UTMB nous offre ce petit supplément d’âme qui fait la différence. Au point que ça nous ferait presque oublier le côté bling-bling et m’as–tu-vu qui règne à Chamonix durant l’événement. Disons plutôt que ça aide à faire passer la pilule. Car il faut bien l’avouer, l’’UTMB fait parfois dans la démesure, nous poussant même vers l’overdose.

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Les organisateurs ont bâti un empire autour d’un mythe dont ils espèrent bien tirer tout le bénéfice. Mais qu’on le veuille ou non, l’UTMB s’impose chaque année encore davantage comme la Mecque du trail, un événement international qui fascine les coureurs venus du monde entier. Que voulez-vous, c’est certainement ça l’effet Mont-Blanc

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  1. Avatar de Kévin
    Kévin

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